Activité Les marchés aux bestiaux ont limité la casse en 2022
Malgré la décapitalisation des cheptels bovins, les marchés de bétail vif français s’en sortent mieux que prévu.
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« Les chiffres de 2022 nous ont agréablement surpris, explique Marion Donars, directrice de la Fédération française des marchés de bétail vif (FMBV), à La France Agricole. Avec la diminution du cheptel allaitant français, nous nous attendions à une baisse des volumes plus importante. » Le nombre de têtes vendues sur les marchés — bovins et ovins, toutes catégories confondues — a « seulement » reculé de 2,6 % entre 2021 et 2022.
Stable en bovins de boucherie
Les volumes de gros bovins de boucherie présentés sur les foirails ont résisté. Après des années de baisse, ils se stabilisent en 2022. Inespéré. Les bovins maigres, quant à eux, voient leurs apports chuter de 6 %. « La baisse est très clairement liée à la décapitalisation, avec des zones géographiques plus touchées que d’autres. » Certains marchés parviennent à tirer un bilan positif en 2022, en capitalisant sur leur changement plus ou moins récent de système de vente vers le cadran. « Ce sont souvent des particularités locales. Au niveau national, on tend globalement vers une baisse des bovins maigres », confie la directrice de la FMBV.
Prix en hausse
En termes de prix, les hausses engagées en 2021 se sont poursuivies en 2022 pour les cotations de bovins d’abattage. Une vague entraînant dans son sillage les prix du maigre à la hausse. Au total, 730 millions d’euros de ventes ont été réalisés en 2022 sur les marchés français — bovins et ovins confondus. Une progression de 15 % par rapport à 2021. La consultation des cotations hebdomadaires a elle aussi fortement augmenté (+15 %), « signe que les marchés sont un repère fiable et transparent pour le commerce du bétail ».
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